Calendriers des événements

lundi. 24 février, 2020 - dimanche. 01 mars, 2020
Semaine 09
lundi. 24 février, 2020
6:00 pm

Série des Jeunes Chercheurs de l'IFEA: Idées et Méthodes actuelles en Interprétation Archéologique

IFEA

Müge Ergun (ANAMED, Université Koç)

La nourriture est un besoin indispensable à la survie de l’être humain et elle est également un élément essentiel à la formation sociale et culturelle des communautés. L’agriculture, qui se définit également par la production d’aliments végétaux, participe à l’émergence d’une certaine forme d’indépendance avec ses propres dynamiques bien distinctes du mode de vie des chasseurs-cueilleurs. Cette présentation expliquera en quoi et comment les approches et les recherches archéobotaniques contribuent à la compréhension de ce changement significatif dans l’histoire de l’humanité et de la nature ainsi que des habitudes alimentaires passées.
Cette communication se focalisera sur la communauté d’Aşıklı Höyük (8400-7300 avant JC) du début du Néolithique, en attirant l’attention sur les interdépendances entre les ressources sauvages et domestiques, que reflète le fameux adage de fertilité « kurda, kuşa, aşa », et la nature de la production agricole précoce.

Intervention en turc

jeudi. 27 février, 2020
6:00 pm

Les migrations internationales à l'épreuve de la mort: qu'y a-t-il au delà des chiffres et du comptage

Salle Cezayir

Séminaire « enjeux actuels des migrations »
Organisé par l’Axe AMiMo de l'IFEA en collaboration avec l’Association pour les recherches sur les migrations (GAR).
Prof. Dr. Jean-François Pérouse
(université Toulouse-Jean Jaurès) :

Cette intervention quelque peu expérimentale résulte de réflexions anciennes réactivées par des terrains récents sur les côtes de la mer Égée. Les décès de migrants sont généralement présentés comme une preuve numérique des dangers que recèle le processus de migration internationale. Dans la plupart des cas, ces décès sont vus comme des accidents, des ruptures de flux;  et ils sont traités comme des événements  déplorables, choquant pour la conscience, abandonnés par la recherche aux défenseurs des droits de l'homme, aux journalistes ou aux garants de la sécurité publique. 
Au-delà de la dimension numérique et des funèbres statistiques, ces morts ne retiennent pas beaucoup l'attention des chercheurs. Face à ce silence dérangeant, j'ai entamé un travail de recherche sur « le carré des réfugiés décédés»  aménagé récemment à l'intérieur du cimetière Doğançay à Izmir.
J'en suis donc parvenu à l'idée que la mort des migrants internationaux n'est pas seulement un événement déplorable (ponctuel) qui  révolte notre conscience, mais que c"est aussi un fait social complexe, révélateur,  qui doit être abordé dans toute son épaisseur par les chercheurs sur les migrations. A cette fin, le "programme" proposé se compose de trois axes principaux:

  1. personnaliser ou humaniser la mort en évitant le comptage anonyme
  2. restituer la dimension spatiale de la mort  et s'efforcer de mieux la contextualiser
  3. historiciser, socialiser et la politiser la mort

 

BIOGRAPHIE

JEAN-FRANÇOIS PÉROUSE a soutenu sa thèse “D’Angora à Ankara: La naissance d’une capitale” en géographie urbaine en 1994. Il réside et travail à Istanbul depuis septembre 1999 (université de Marmara, Institut Français d’études Anatoliennes-IFEA, université de Galatasaray, GSMSÜ…). A l’IFEA, il a mené de longues recherches au sein de l’Observatoire Urbain d'Istanbul. Il fait actuellement partie du comité de rédaction de la revue EJTS (European Journal of Turkish Studies, www.ejts.org). Il est notamment l’auteur de Villes du Tiers Monde (Hâtier, 1993), La Turquie en Marche (La Martinière, 2004), Villes et Risques (Economica / Anthropos, 2006) et Essais de confrontation avec Istanbul. Périphéries, mobilités et mémoires urbaines (Iletisim, 2011; 2014 ; 2016: 3e édition)

Intervention en turc

 

vendredi. 28 février, 2020
9:00 am

Infrastructures et interface nature et sociétés urbaines à Istanbul

IFEA

Ces excursions urbaines auront pour objectif d’explorer les confins d’une ville en expansion et d’observer les dynamiques à l’oeuvre. Le but est de tenter de mettre en lumière les relations qu’entretiennent les différents groupes sociaux à la nature, le rôle des infrastructures dans les reconfigurations des limites de la ville, les formes de limites et de discontinuités.
L’Observatoire Urbain d’Istanbul poursuit son exploration des périphéries d’Istanbul, cette fois dans l’idée de questionner les différentes formes de limites et de frontières entre les espaces naturels et les espaces urbains.

Programme: Les transports jusqu’à Habipler (Arnavutköy)
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