Mobilité Turquie-France

La Fondation Maison des sciences de l’homme, en partenariat avec l'FEA, propose des aides à la mobilité pour des séjours en France de 2 à 3 mois aux chercheur.e.s postdoctorant.e.s turc.que.s ayant soutenu leur thèse en SHS à partir de 2016.

Bibliothèque

La bibliothèque et l'atelier de cartographie sont ouvert sur rendez-vous

Présentation

L’axe de recherche Migrations et Mobilités du pôle d’études contemporaines de l’IFEA, ancré dans une tradition de recherches menées à l’Institut, fédère des chercheurs en sciences sociales, étudiant selon une perspective commune les phénomènes migratoires et de mobilités en relation avec la Turquie. Le travail mené au sein de l’axe « AMiMo », par l’analyse simultanée et/ou comparée des migrations à différentes échelles géographiques et institutionnelles, vise à faire sortir l’analyse des découpages et des typologies généralement établis (migrations internationales vs. internes ; immigration vs. émigration). De même, le dialogue transdisciplinaire mené au sein de l’AMiMo cherche à proposer de nouvelles grilles de lecture, affranchies des catégories administratives et « rationnalisantes » traditionnelles : migrations économiques vs. politiques ; voulues vs. forcées ; légales vs. illégales,  etc. Le dialogue entre disciplines est soutenu par la présence au sein de l’axe, des chercheurs rattachés au pôle d’études d’histoire ottomane et turque de l’IFEA. 

Animé par des chercheurs francophones associés à l’IFEA, l’AMiMo vise à fournir aux chercheurs, aux étudiants et aux stagiaires, des ressources et un espace d’échange, physique et virtuel, autour des thématiques migratoires en lien avec la Turquie. Il leur propose un appui pour l’établissement de contacts avec des chercheurs basés en Turquie, mais aussi avec des administrations publiques turques, ou encore avec des organismes internationaux présents dans le pays. Cet axe travaille notamment en collaboration avec le Centre de Recherches Sociales de l’Université Galatasaray (Toplumsal Araştırmalar Merkezi) et son « Unité de recherches sur les Migrations » (Göç Araştırmaları Birimi).

Adresse de contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

{tab=Thématiques de l'axe}

Histoire des migrations dans les contextes turc et SUD-CAUCASIEN

Le concept de paradigme migratoire permet de découper et de penser séparément des phases historiques possédant des spécificités en termes de mouvement de personnes/populations. Il s'agit donc de retracer l’épistémologie de la recherche sur les migrations en, au départ et à destination de la Turquie et des pays du Caucase du Sud afin de comprendre le rôle de ces paradigmes successifs sur l’appréhension contemporaine des phénomènes de migration et de mobilité.

Place de la Turquie et des pays du Caucase DU SUD dans le système migratoire - mondial contemporain

Pays d’émigration, d’immigration et de transit, la Turquie est aujourd’hui intégrée à un système migratoire complexe. Il s'agira de mieux comprendre cette complexité et la diversité des formes que prennent aujourd’hui les phénomènes migratoires et de mobilité en lien avec la Turquie.

Parallèlement, les migrations dans le contexte sud-caucasien ont elles-aussi connu de profondes transformations : si la Russie a longtemps été la première destination d’émigration pour les ressortissants sud-caucasiens, d’autres pays, notamment la Turquie, sont devenus ces dix dernières années, de nouveaux pôles d’attraction. Dans le même temps, le Caucase du Sud tend à devenir un espace de migrations régional, même si les mobilités y restent entravées par les conséquences des différents conflits qui ont touché la région.

- Évolutions législatives et institutionnelles des politiques migratoires

Turquie et pays du Caucase du Sud semblent enclins à élaborer leurs propres politiques migratoires et de mobilité, qui s’intègrent dans le même temps à un cadre stratégique plus global. Quels sont les effets des recommandations en matière de gestion des migrations et des mobilités en Turquie ? Des politiques d'asile (quel rôle joue notamment le UNHCR) ? Il s'agirait de mieux comprendre la politique turque de visa et ses effets sur les migrations/mobilités, tout en interrogeant l'influence de la société civile - dans sa diversité - sur les politiques turques mais aussi sur les pratiques des migrants. Dans le contexte sud-caucasien, comment  s’élabore une législation relative à l'immigration et se créent des institutions idoines dans les trois pays ? Quelles sont les nouvelles destinations d'émigration ? Quelle importance ont acquis les migrations de retour volontaires ?

L’existence sociale des migrants dans l’espace urbain

Comment certains éléments sociaux, politiques, économiques et/ou culturels participent à l'évolution de la forme de la ville, à l'évolution de la perception des migrations et à la construction d'un sentiment d’altérité ? Comment se construisent et interagissent les citadinités individuelles et collectives ? Comment fonctionne la mise en scène de la culture d'origine dans l’espace urbain ? (lien avec les axes ‘quartier’ et ‘commerce’).  

{tab=Chercheurs}

{tab=Activités}

L’AMiMo-IFEA a participé à la conférence internationale organisée à l’IFEA : "Guests and Aliens" Re-configuring new mobilities in the Eastern Mediterranean post 2011 (9,10/12/2014)

 Présentation de la conférence: 

 “GUESTS AND ALIENS”: RE-CONFIGURING NEW MOBILITIES IN THE EASTERN MEDITERRANEAN AFTER 2011 - with a special focus on Syrian refugees, 9th and 10th of December 2014

International conference organised by l´Institut Français d´Études Anatoliennes (IFEA) and the Research Network “Re-Configurations. History, Remembrance and Transformation Processes in the Middle East and North Africa” at the Philipps-Universität, Marburg, with the support of the International Organization for Migration (IOM)

This meeting sought to give an account of the issues raised in Social Sciences worldwide by the migrations and mobilities of populations, particularly Syrian, caused by the upheavals taking place in the South and East of the Mediterranean since 2011. Researchers coming from various disciplines of Social Sciences, who are working on migration issues in Europe, the USA, and the Middle-East, in a historical perspective and with an ethnographic approach, participated in the Conference. A roundtable with representatives from different associations and NGOs closed the conference. A short version of the contributions will be published online as a “Dossier de l’IFEA” and the long version of the contributions will be published by an English-language publishing house.

Programme (ici)

Conference proceedings (ici

A l’occasion du 50ème anniversaire de la signature d’un accord bilatéral de main-d’œuvre entre la France et la Turquie le 8 avril 1965 : une conférence débat et un atelier doctoral a été organisé en avril 2015 par l’AMiMO-IFEA, avec le partenariat de l’Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), l’Institut français Istanbul (IFI) et l’Université Galatasaray. L’AMiMo a participé également à un colloque organisé sur ce thème à Paris en novembre 2015 . 

Programme de la conférence débat : « Autour des 50 ans de l’accord migratoire franco-turc : 1965-2015 », 8 avril 2015, IFI. (ici)

Programme de l’Atelier doctoral : « Jeunes recherches sur l’immigration turque en France », 9 avril 2015, IFEA. (ici)

Programme du colloque : « Etat des lieux de l’immigration et des descendants originaires de Turquie, après 50 ans de présence en France », 27 Novembre 2015, Paris, Assemblée Nationale (ici)

Publications AMiMo autour du 50ème anniversaire de la signature d’un accord bilatéral de main-d’œuvre entre la France et la Turquie

Aksaz, Elif (2015) : « L’émigration turque en France : 50 ans de travaux de recherche en France et en Turquie. Bibliographie commentée, proposée à l’occasion du 50ème anniversaire de la signature d’un accord bilatéral de main-d’œuvre entre la France et la Turquie le 8 avril 1965 », Dossier de l’IFEA, série « La Turquie aujourd'hui », no : 22, Istanbul : Institut français d’études anatoliennes. (ici)

Elif Aksaz & Kristen Biehl (2015)  : « La Turquie et les phénomènes migratoires », Présentoir du mois d’avril, consacré aux fonds documentaires de la bibliothèque de l’IFEA sur les migrations en Turquie. Texte disponible en français et en turc (« Türkiye ve göç olguları ») sur Dipnot (le support de diffusion des notes et réflexions des chercheurs de l’IFEA, Istanbul), rubrique « Présentoir », 1er Avril. Version en français (ici) Version en turc (ici) 

Armand Aupiais-L’homme, (2016) : « Compte-rendu de la conférence « Autour des 50 ans de l’accord migratoire franco-turc : 1965-2015 » (Institut français d’Istanbul, 8 avril 2015) », publié sur le blog de l’OUI, rubrique « axe Migrations et Mobilités ». (ici) 

Dépêche sur l’Atelier doctoral du 9 avril : « Fransa'ya Türk Göçü Çalıştayı », Agence de presse turque Anadolu Ajansı (ici).

Le texte de l’Accord migratoire franco-turc (présenté par Jean-François Pérouse (IFEA) lors de son intervention à la Conférence du 8 avril, intitulée : « Autour du cinquantenaire de la signature de la Convention de main-d’œuvre entre la France et la Turquie ») :  « TÜRKİYE – FRANSA İŞGÜCÜ ANLAŞMASI » (ici) ; « CONVENTION DE MAIN-D’ŒUVRE ENTRE LA FRANCE ET LA TURQUIE » (ici). 

Un projet de recherche a été initié en 2015 par l’AMiMo-IFEA en collaboration avec quatre autres IFRE (le CJB, l’IFPO, l’IRMC et le CEDEJ), soutenu par le GIS MOMM dans le cadre d’une réponse à son appel à projet 2015 intitulée « 80 ans de sciences sociales de l’émigration dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée : constructions nationales, effets de domination et dynamiques transnationales ».

L’objectif du projet est de conduire une analyse socio-historique comparée des études sur les phénomènes migratoires dans les différents pays du sud et de l’est de la méd. Un atelier thématique au congrès du GIS-MOMM de juillet 2015 à Paris a été organisé dans cette perspective, qui a été suivi d’une journée d’étude en décembre 2015 à l’IFEA. Les intervenants à la journée d’étude ont participé à l’excursion urbaine organisée par l’IFEA dans l’arrondissement d’Aksaray (Istanbul) où les migrations internationales et internes s’articulent.

Résumé du projet de projet de recherche : « 80 ans de sciences sociales de l’émigration dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée : constructions nationales, effets de domination et dynamiques transnationales » : 

À partir de l’hypothèse d’une dépendance des interrogations savantes vis-à-vis des interrogations publiques qui ont été différemment formulées selon les contextes migratoires, le projet, porté par l’IFEA en collaboration avec quatre autres IFRE (le CJB, l’IFPO, l’IRMC et le CEDEJ), et soutenu par le GIS MOMM dans le cadre d’une réponse à son appel à projet 2015, vise à créer un réseau transdisciplinaire de chercheurs, pour examiner de façon à la fois réflexive et comparative, sur une période longue, les analyses de l’émigration produites par les sciences sociales des pays dans lesquels ces IFRE sont implantés. La démarche est à la fois réflexive et comparative et porte sur la période des années 1930 aux années 2000. Entrepris dans plusieurs pays et adoptant une perspective et un cadre communs, historiquement et disciplinairement larges, le projet fournira un outil d’objectivation des sciences sociales du monde musulman. L’examen des questions développées par les sciences sociales à propos de l’émigration et de leur évolution en fonction des transformations des interrogations publiques formulées dans les sociétés d’émigration, fournira un point d’appui aux travaux recherches ultérieurs, pour prendre une distance vis-à-vis des interrogations publiques (formulées dans les contextes sociétaux d’émigration et d’immigration) et pour s’émanciper des schèmes de pensée nationaux.

Programme de l’atelier thématique : « 80 ans de sciences sociales de l'émigration dans les pays du Sud et de l'Est », Congrès du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) du CNRS « Moyen-Orient et Mondes musulmans » (du 6 au 9 juillet), Paris, INALCO, le 8 juillet 2015. (ici)

Programme de la journée d’étude : « Constructions nationales des sciences sociales des migrations : approche comparée », IFEA, le 4 décembre 2015. (ici).

Le compte rendu de l’excursion urbaine rédigé par Helin Karaman /IFEA-OUI (à paraître).

L’AMiMo-IFEA est associée depuis janvier 2016 au programme de recherche ANR « LAJEH » (avec IFPO au Liban et en Jordanie, LEST en France, et IMS au Liban).

Présentation du programme de recherche « Lajeh » : 

Les migrations forcées ne sont pas un phénomène nouveau au Moyen-Orient, mais bien un élément d’analyse constitutif des évolutions du contexte socio-politique régional. Des mouvements de population des régions du Caucase et d’Afrique du Nord vers le Levant depuis le début du XIX° siècle, aux récentes vagues de réfugiés syriens et irakiens, en passant par l’importante dispersion des réfugiés palestiniens suite à la création de l’Etat d’Israël, les migrations jouent un rôle essentiel dans la structuration du paysage socio-économique, politique et démographique de la région. Ainsi, les migrations économiques de même que les mouvements de réfugiés contemporains ne peuvent être appréhendés qu’à la lumière de deux éléments interconnectés que sont les dynamiques migratoires transfrontalières et les réseaux transnationaux ou les diasporas.

Suite aux multiples crises et conflits qui ont produit plusieurs millions de migrants forcés, les pays du Moyen-Orient accueillent aujourd’hui la plus importante population de réfugiés au monde, enregistrés ou non, ainsi qu’un grand nombre de déplacés internes. D’autre part, compte tenu du fait qu’aucun des pays hôtes – exceptée la Turquie – n’est signataire de la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés, ces derniers tombent dans un flou juridique qui a d’importantes conséquences sur leurs déplacements et leurs activités. Pour autant, si les politiques des pays d’accueil ont une certaine influence sur les mouvements migratoires, ceux-ci dépendent avant tout des stratégies développées par les migrants et de leur propre autonomie.

En replaçant les mouvements de réfugiés actuels dans leur contexte historique et régional, le programme LAJEH cherche à approfondir la recherche dans le domaine des migrations forcées au Moyen-Orient, mais aussi à informer d’autres migrations forcées ailleurs dans le monde. A la fois théorique et empirique, l’approche transdisciplinaire de LAJEH tente d’examiner à la fois les aspects socio-politiques, géoéconomiques et historiques des migrations forcées au travers de trois axes d’analyses qui s’intéressent plus spécifiquement 1. à l’intégration économique et à l’installation des migrants, 2. aux différentes échelles de solidarité mises en place par les migrants et 3. à l’impact des migrations sur le tissu politique des pays hôtes.

Pour plus d’information sur le programme :  https://lajeh.hypotheses.org/378

{tab=Stages}

Anselm GRAGES : « Parcours et biographies des Turcs et des Allemands d’origine turque tombés dans des « cercles criminels » en Allemagne  et émigrés ou revenus en Turquie ». Mémoire de fin d’études L3, Université européenne Viadrina de Francfort-sur-l’Oder. Septembre-Octobre 2015.

Clément SEBILLE : « Processus de savoir-faire relevant du « savoir-migrer » comme dimension constitutive de la subjectivité des jeunes migrants non-accompagnés (ou « isolés ») à Istanbul ». Mémoire de Master 2 de recherche, sociologie, spécialité : « Innovation et transformation sociale », Université de Barcelone. Avril-Mai 2015.

Öykü SORGUN : « L’immigration dans la presse turque dans les dix dernières années ». Projet de recherche de L3, Lettres et sciences de la traduction, Université Boğaziçi, Istanbul. Avril-Mai 2015.

Büşra DEMİRKOL (L3, sociologie, Université Galatasaray) ; Öykü AYTAÇOĞLU (L3, sociologie, Université Galatasaray) ; Zehra PENEZ (L3, sociologie, Université Galatasaray) ; et Hasan BİLGİLİ (L2, double cursus sociologie et sciences politiques, Université Galatasaray). Projet de recherche collectif : « Accueil des réfugiés syriens en Turquie ». Juillet-Août 2014. (Stage AMiMo/IFEA & GSU/TAM) 

Nassima CHARIET (étudiante: « L’existence sociale des migrants dans l’espace urbain : le cas de la communauté africaine d’Istanbul », Mémoire de Master 2 de recherche, « Développement local : acteurs sociaux et dynamiques spatiales », IEDES, Université Paris 1. Novembre-Décembre 2014.

Nina PORET : « Les réfugiés syriens à Istanbul », Mémoire de Master 2 de recherche, géographie, UPEC, Université Paris 12. Février-Avril 2014.

Publication - édition en ligne

Anselm GRAGES : « Almanya-Alanya. Expérience de recherche avec des expulsés d’Allemagne dans la ville d’alanya, Turquie », Dipnot (le support de diffusion des notes et réflexions des chercheurs de l’IFEA, Istanbul) (ici).  

Clément SEBILLE (2015) : « Réflexion sur la mise en place de programmes d’aide d’urgence à la frontière turco-syrienne », le blog de l’OUI, rubrique « axe Migrations et Mobilités ». (ici).

Öykü SORGUN : « Türk basınında Suriyeli multeciler ve diğer multecilere dair yeralan haberlerin karşılastırması. AMiMo arşivleri üzerinden bir inceleme » [Une comparaison des informations parues dans la presse turque sur les réfugiés syriens et les réfugiés autres que syriens. Une étude à partir des fonds documentaires de l’AMiMo], à paraître sur le blog de l’OUI, rubrique « axe Migrations et Mobilités ».

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{tab=Working paper seminar 2016}

 Call for participation

AMiMo, The “Migration and Mobility” research axis of the French Institute for Anatolian Studies in Istanbul, brings together researchers and students working on migrations related to Turkey (internal migration in and international migration from and to Turkey).

In January 2016, AMiMo will start a working paper seminar series. We are inviting PHD/postdoctoral students and academics based in Turkey, who are carrying out research on migration in/to/from Turkey. The seminar will be open to different disciplinary and thematic approaches.

Speakers will present empirically based original work that is under progress (publication draft, conference draft, thesis/book chapter). The seminar series has two main goals:

  1. to provide a platform for researchers working on the common theme of migration in/to/from Turkey to share their work and receive detailed feedback.
  2. to invite all participants in thinking of ways to approach migration beyond boundaries (disciplinary, thematic, geographic), as set out in AMiMo's founding goals.

Format of seminar

Presenters are required to submit their paper – between 5000-8000 words – one week in advance. Presenters will be given 15 minutes to make a presentation. The presentation should not repeat the content of the paper. Rather the presenter can raise questions/concerns he/she may have regarding the paper, or point out what was left out, etc. The remaining time will be used for discussion. The language of the seminars will be English, Turkish or French.

Participants are strongly encouraged to read papers in advance, as presentation will be kept short. As mentioned, the primary goal of these seminars is to provide detailed feedback to presenters based on their written work that it is still under progress. We will also encourage regular participation as we believe this will enhance discussions throughout the seminar series. However, participants who live outside of Istanbul and cannot attend regularly are also welcome.

Venue: IFEA-Istanbul

Hour: 17H00-18H00.

Dates for submission for the first round of the seminar: 27 November (an abstract of 100-150 words).

Forecast dates for the first round of the seminar: January 18, February 15, March 16.

 Dates for submission for the second round of the seminar: 28 Februray (an abstract of 100-150 words).

Forecast dates for the second round of the seminar: April 28, May 23.

Participation in the workshop is through registration only at: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

The seminar is coordinated by Elif Aksaz, Armand Aupiais-L’homme, Kristen Biehl and Didem Danış.

Please contact the coordinators Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. for any question or information. You are welcome to AMiMo’s seminar 2016

{tab=January session}

Farkhad Alimukhamedov (Université Turgut Özal)
"International students enrolled at Turkish universities. Between student mobility and skilled migration"

The seminar gives the opportunity to share the results from the survey conducted with African students in Ankara, which stems from a previous research by Farkhad Alimukhamedov  ("The Analysis of International Students Migration Towards Turkey", Bilge Strateji, 7, 12:117-132 [download it @academia.edu]).The author tries to frame the question of Turkey’s increasing attempts for internationalization of its Higher Education. The paper identifies the social and demographic belonging of international students in Turkey and highlights the strategies and paths of the foreigners by underlining their social and economic life in the host society. Finally, it also draws the pathways for international students which are remodeling student mobility to skilled migration.

{tab=February session} 

Armand AUPIAIS-L'HOMME (Université Paris VII)

 “Pentecostal churchs and international migrations in Istanbul. Findings and perspectives”

The draft to be submitted reports the first findings of an ongoing PHD research in Anthropology. Ethnographic fieldwork is carried out since October 2013 among Christian religious groups in Istanbul. Our main problem is to understand how pentecostal organizations conciliate both global presence and local anchorage. This involves networks of religious actors we depict as immigrants and/or autochthons, drawing attention on their singular approaches of thereness and hereness. We will first propose a typology for pentecostal churches in Istanbul, based on the way international migrants take part within the division of evangelical labour. Finally, we wish to underline the diverse religious meanings given to migration paths inside churches, asking whether it shapes representations of the territories' identities, and interplays with migration projects.

This working-paper is not intended to give rise to a publication. We wish the discussion to help us finding appropriates methodological and theoretical perspectives for the coming two years. 

{tab=March session} 

Ceylan TÜRTÜK (EHESS)

« L’expérience sociale du divorce  des femmes turques immigrées en France »

Cette intervention vise à présenter les analyses d’une thèse de doctorat en sociologie en cours de préparation à l’EHESS, sur l’immigration turque en France, précisément sur le changement des rapports sociaux au sein des familles turques dans le contexte migratoire. Nous focaliserons ici notre attention sur le cas des femmes turques divorcées, en examinant en quoi le divorce constitue pour ces femmes une expérience sociale associant des normes de comportements culturels nouvelles et des stratégies d’action sur le plan administratif et social pour continuer à vivre en France où elles ont immigré après leur mariage. L’examen de ces questions est au centre d’un chapitre de la thèse que nous soumettrons dans le cadre de cette intervention. 

{tab=April session} 

Hatice Pınar ŞENOĞUZ (Université de Gaziantep)

“Violence and conflict across the boundaries of ethnicity: Clashes among migrant communities after Syrian migration in Gaziantep”

This paper addresses the ways in which the forms of discrimination and marginalization develop contention among the migrant communities after the arrival of Syrians in the conflict-ridden outskirts of Gaziantep. The prolonged stay of the Syrians and their outnumbering in ghettoized areas, particularly around the poor neighborhoods, changed the demography of urban settlements and escalated tension among locals into sporadic and widespread violence against refugees. These conflicts crosscut former ethnic-religious clashes among the locals, especially surrounding the ‘Kurdish question’. In the outskirts of the border city Gaziantep, for instance, refugee homes have been attacked in the late summer of 2014, which has been followed by the violent clashes between Kurdish and Turkish locals after Kobane protests that took the Kurdish locals on the street upon the ISIS offensive on this small besieged Kurdish city in the northern Syria. Yet these clashes also lead to the establishment of new social bonds and citizenship practices among these communities. 

{tab=May session}

Gabriel DOYLE (EHESS)

“Missionaries and Muhacirs: A spatial perspective on the missionary management of refugees in Istanbul during the Balkan Wars (1912-1913)”

This presentation is drawn from research completed for a Master’s degree at the EHESS in 2014-2015 under the supervision of Professor Nathalie Clayer. It will focus on the massive arrival of refugees in Istanbul during the Balkan Wars, and its consequences on the French-Catholic missionaries at work in the Ottoman capital. Based on missionary archives and the records of the Lazarist François-Xavier Lobry, Visiteur de Constantinople, the thesis aimed to study the spatial strategies of a French congregation. The analysis included constructions and enlargements of buildings as well as real estate acquisition accomplished in his term as local head of the Congregation. What emerged was an understanding of how Père Lobry and his counterparts attempted to increase the number of buildings under their administration while still perceiving them as enclaves separate from the rest of the city. The missionary schools, hospitals and asylums were to operate as legally, materially and symbolically autonomous institutions. However, with the urban crisis that occurred in 1912-1913, missionaries took part in a larger cooperation initiated by Ottoman agents. With the wide array of Catholic charity networks helping refugees as well as injured soldiers, missionaries found themselves working in unfamiliar environments such as mosques or Ottoman hospitals. This urban governance in times of exceptionality created a new urban experience for missionaries, where symbolic barriers were transcended. By analysing spatial perceptions and practices in the cityscape, the paper therefore touches on such historical debates as refugee agency, the Ottoman city and missionary endeavours. The paper is not intended for publication but as a possible blueprint of ideas for Phd research.

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{tab=Conférences}

 L’AMiMo a lancé, en janvier 2016, un cycle de séminaire mensuel ainsi qu’un cycle de conférence bimestriel qui se poursuivront jusqu’à la fin du mois de juin 2015. Le séminaire (AMiMo working paper seminar) vise à aider l’intervenant à retravailler un texte en cours d’élaboration, à partir des réactions du public ; le working paper – un texte en cours d’élaboration rédigé par l’intervenant (un article, un chapitre d’ouvrage, un chapitre de thèse en cours, etc.) – est diffusé en amont aux participants. La conférence vise à faire connaître les travaux finalisés de l’intervenant. Mise à part cette différence entre les formats, le séminaire et la conférence partagent une perspective commune, qui rejoint celle de l’axe de recherche AMiMo. L’intervenant au séminaire, qui travaille sur un type de migrations en relation avec la Turquie, bénéficie des retours des collègues qui travaillent sur d’autres types de migrations en relation avec la Turquie. L’intervenant à la conférence ne travaille pas nécessairement sur les migrations en relation avec la Turquie mais  il propose, dans son intervention, d’articuler l’immigration et l’émigration, les migrations internationales et les migrations internes.

{tab=Conférence février} 

Hedi SAÏDI (Université Catholique de Lille)

« Un demi-siècle de l’immigration et de l’émigration dans les médias français et tunisiens »  

Sur la base de l’analyse d’un corpus médiatique constitué à partir des années 1960 (articles de presse et émissions de journaux télévisés) et à l’appui des analyses antérieures de l’auteur (Hedi Saïdi, Une immigration face au colonialisme, le Geai Bleu, 2007 ; Histoire tunisienne, L’Harmattan, 2014 ; dir., Savoirs critiques et connaissances historiques, L’Harmattan, 2015) cette intervention vise à faire la genèse et à suivre la « carrière » des stéréotypes véhiculés dans les médias, aussi bien en France qu’en Tunisie, à propos des immigrés/émigrés et de leurs descendants. Pour ce, on s’attachera spécifiquement à contextualiser ces stéréotypes au regard de l’évolution des politiques publiques de part et d’autre. 

{tab=Conférence avril} 

Adeline BRAUX (IFEA, Caucasus branch – Baku)

“Relocation from Russia to Azerbaijan: adaptation experiences of young Russian-Azerbaijanis to their parents’ homeland”

Around 800,000 Azerbaijanis live in the Russian Federation, among them a significant number of young second-generation people. The collapse of the USSR gave rise to these first ‘hyphenated Russian-Azerbaijanis’, who find themselves between two cultural spaces but are generally embedded in the Russian environment they have always lived in. This article focuses on the way these young people cope with relocation to Azerbaijan. Based on new material gathered during extensive fieldwork in different regions of the country, the conference will explore the issues of adaptation from a practical point of view. It will also consider the feelings of otherness and nostalgia that many young Russian-Azerbaijanis experience as they make the transition. As well as considering how they negotiate their position in their families and within local communities, the conference will deal with issues around return migration from the perspective of gender. The overall aim is to contribute to our understanding of the experience of second-generation children as they migrate to their parents’ homeland.

{tab=Conférence mai}

Salvatore PALIDDA (Université de Gênes/Università degli Studi di Genova)

Présentation et mise en perspective des analyses de l’ouvrage Governance of Security and Ignored Insecurities in Contemporary Europe, Salvatore Palidda (éd.), London & New York : Routledge, 2016.

Ce livre décrit et analyse les changements dans la gouvernance de la sécurité en Europe abordant en particulier ses conséquences les plus importantes : la prolifération des insécurités ignorés, c’est-à-dire l'augmentation des cancers, les catastrophes environnementales, les économies souterraines (dont la reproduction des migrations irrégulières, le néo-esclavagisme, la fraude fiscale, la corruption, les violences des plus forts et en général les dommages à la res publica).  Le livre se termine par une réflexion novatrice sur le débat Anthropocène et le sommet COP21. Le directeur de l'ouvrage, professeur de sociologie à l'Université de Gênes, a commencé sa carrière académiques à l'EHESS de Paris, a dirigé l'équipe italienne dans plusieurs projets européens et il est auteurs de plus de 70 publications en français, anglais et espagnol et plus de 80 en italien. Pour une mise en perspective, la présentation de l’ouvrage sera suivie de la présentation des recherches antérieures s’inscrivant sur une longue période de celui qui l’a dirigé.

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