Mobilité Turquie-France

La Fondation Maison des sciences de l’homme, en partenariat avec l'FEA, propose des aides à la mobilité pour des séjours en France de 2 à 3 mois aux chercheur.e.s postdoctorant.e.s turc.que.s ayant soutenu leur thèse en SHS à partir de 2016.

Bibliothèque

La bibliothèque et l'atelier de cartographie sont ouvert sur rendez-vous

{div width:140|float:left}{module Actualités ANR Marges|xhtml|showtitle=0}{/div} Cette ANR est intitulée "Marges" ("Marges et villes : entre exclusion et intégration. Cas méditerranéens"), dans le programme Métamorphoses des sociétés "Inégalité-Inégalités", coordonnée par Nora Semmoud (directrice de la composante EMAM du CITERES, UMR 7324, Tours), assistée par Raffaele Cattedra (UMR GRED, Montpellier). Elle réunit des chercheurs travaillant sur une douzaine de cas méditerranéens, du sud (Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte) comme du nord (Espagne, France, Italie)... mais aussi de l'est, avec Istanbul. Les marges de la métropole stambouliote sont étudiées sous la houlette de l'IFEA, Jean-François Pérouse, son directeur, étant à la tête de l'équipe travaillant sur la Turquie. Cette équipe est composée de Yoann Morvan (Observatoire Urbain d'Istanbul/IFEA) et de Gülçin Erdi Lelandais (EMAM/CITERES), dont les terrains d'investigations sont respectivement Arnavutköy et Sultanbeyli ; Sulukule et 1 Mayis d'une part et la vallée de Dikmen (Ankara) d'autre part. Le déroulement de la vie scientifique de cette ANR est consultable via un blog accessible via le lien suivant : http://marges.hypotheses.org/    

Le questionnement s'effectue à partir de 3 axes :

  1. Action publique et processus de marginalisation socio-spatiale Quelles sont les politiques de traitement des territoires marginalisés et les discours de légitimation ? Quelles sont les logiques sociales et politiques des actions menées ? Comment s’y gèrent les tensions entre des intérêts économiques de plus en plus globalisés et la cohésion sociale de ces villes ? Quels sont les effets socio-spatiaux sur les marges et la ville ?
  2. Les stratégies d’intégration des populations des marges urbaines Comment se traduit la volonté des habitants d’intégrer leur quartier à la ville et de valoriser son image ? À l’épreuve de l’action publique urbaine, comment leurs potentialités et les initiatives se transforment-elles en formes de résistance ? Quelles sont alors les modes formels ou informels de l’organisation collective, ses revendications et ses réajustements ? Comment les situations conflictuelles sont-elles négociées ? Quels sont les « contre-projets » et/ou les modes de rectifications/ajustements/adaptations mis en œuvre par les populations des marges urbaines ?
  3. Les interdépendances des territoires marginalisés avec la ville L’exploration des dimensions spatiales et sociales de situations où différents mondes sociaux se frottent, tentent de dialoguer, de négocier ou entrent en conflit se fera selon 4 pistes : les activités économiques formelles et informelles, les relations employeur/employé, les pratiques culturelles et de promotion des arts populaires, les solidarités sociales et politiques et enfin, les mobilités des populations des territoires marginalisés dans la ville.

{tab=Activités}

{tab=Références} D'ores et déjà, et outre les recherches menées de longue date par Jean-François Pérouse sur les marges urbaines, le cas stambouliote a fait l'objet d'une exploration bibliographique, relativement sommaire notamment en raison du peu d'études consacrées à cette thématique. Cette recherche bibliographique a été médiatisée via le présentoir "Marges urbaines" d'octobre 2013 à la bibliothèque de l'IFEA.

{tab=Terrains turcs}

  • Profil d'Istanbul À fins de comparaisons entre les différents cas méditerranéens, un synthétique profil d'Istanbul a été réalisé. Cette ANR poursuit et renouvelle ainsi la tradition d'insertion du cas stambouliote dans les études urbaines au sein de la Grande Méditerranée.
  • Vallée de Dikmen Situé près du centre-ville d'Ankara, ce quartier a été construit par des habitants eux-mêmes dans les années 80. Entièrement composé des gecekondus, il a fait l'objet d'une transformation urbaine progressive à partir de la deuxième moitié des années 1990. Pour achever la transformation, le maire, Melih Gökçek, a tenté de détruire les derniers gecekondus restants sans proposer un relogement équitable aux habitants. Il a heurté à une résistance d'une partie d'entre eux. La résistance dans le quartier a été généralisée au cours du temps et près de 500 habitants sont en permanente mobilisation depuis 8 ans

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